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Découvrez la face cachée de la guerre des casinotiers

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Les rivalités entre les trois principaux clans n’ont fait que s’exacerber au cours de ces dernières années, notamment au travers de deux sagas boursières. A l’origine du premier affrontement: le rachat en 1996 par Isidore Partouche des 30,3% que détenait l’ex-Compagnie Générale des Eaux (devenu Vivendi) dans la Société Fermière du casino municipal de Cannes (SFCMC), contrôlée par Barrière.

De l'émotion dans les hôtels

Celle-ci détient l’hôtel Majestic, l’hôtel Gray d’Albion, le golf de Cannes-Mandelieu et le casino de la Croisette. Cette participation a été ramenée depuis à environ 15% après une augmentation de capital défensive de Barrière. Résultat, selon l’analyse de rivaux, Partouche est aujourd’hui «coincé» dans la SFCMC. Mais l’actionnaire minoritaire est bien turbulent: refus d’approuver les comptes en 1997, menace d’OPA en 1998…

Bataille boursière

Deuxième épisode emblématique de la guerre engagée entre les trois grandscasinotiers: la bataille boursière qui a vu s’affronter Accor et Partouche pour le rachat du groupe Européenne de casinos. Isidore Partouche l’emportera en 2002 mais à un prix jugé surévalué, soit 318 millions d’euros. «Chez Accor, on garde un très mauvais souvenir de cette bagarre boursière», confie un bon connaisseur de ces groupes.

Alliances

Le nouvel épisode entamé avec le mariage Barrière-Accor renforce la concurrence avec Partouche. «Puisque la Fermière de Cannes est exclue de l’accord, l’écart entre Partouche, qui a réalisé en France 693 millions de produit brut des jeux (PBJ), et ce nouvel ensemble Accor-Barrière n’est que de 20 millions d’euros…, souligne Hubert Benhamou, président du directoire de groupe Partouche, qui attend les chiffres 2004 pour juger. Par ailleurs, des enseignes de taille plus modeste, comme Moliflor et groupe Tranchant, sont en embuscade. La partie risque d’être serrée.

Dommadey

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