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Jackpot Progressif Mégapot du groupe Partouche

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Imaginez vous à la tête d'une fortune estimée à plus de 2,17 millions d'euros, somme décrochée lors d'un jackpot progressif Mégapot du groupe Partouche. Vous prenez 196 machines à sous éparpillées aux quatre coins de la France et reliées entre elles, vous consacrez une petite partie de la mise de chaque joueur et ça vous donne la cagnotte du Mégapot. Ce nom regroupe les 32 casinos du groupe Partouche qui participent à ce Méga jackpot qui devrait attirer de nombreux joueurs. Marie-Hélène est l'heureuse gagnante de cette cagnotte qui l'a mis sur le devant de la scène...un peu trop même. Alors que cette retraitée vivait une vie on ne peut plus paisible, la voilà qui se retrouve sous les feux des projecteurs à son insu. Les médias se sont emparés de cette "affaire" et en font leur choix gras. En effet, tout le monde se demande si Marie-Hélène mérite-t-elle ses 2,17 milllions d'euros. Petit retour en arrière. Marie-Hélène s'est donc rendue au casino de Palavas-les-Flots le 6 mars 2009 en compagnie d'un camarade de jeu: Francis. Elle s'installe devant une machine à sous, insère des pièces et tire le manche. Jusque là tout va bien. Puis, elle insère trois pièces et demande ç Francis d'appuyer sur le bouton déclenchant le lancement des rouleaux. Et voilà que tout se complique et s'emballe. Les rouleaux tournent et chacun des trois rouleaux s'arrêtent sur la même figurine qui n'est pas moins que la plus haute combinaison. Sachant que pour décrocher un jackpot progressif, il faut avoir misé les trois jetons insérés par Marie-Hélène et afficher les trois mêmes figurines (du moins celles jugées par la machine comme étant la plus haute valeur ndlr) dont Francis est le "déclencheur"... qui est vraiment le bénéficiaire du chèque à 7 chiffres? Marie-Hélène? Francis? ou les deux?

Les enquêteurs de la brigade des jeux analysent les vidéos des caméras de surveillance pour déternimer qui a lancé les rouleaux, du moins qui a appuyé sur le bouton. Mais plusieurs choses sont bizarres dans cette affaire. La première concerne Francis. Alors que le directeur du casino remet le chèque à Marie-Hélène le soir de cet événement exceptionnel, Francis ne bronche pas et ne conteste pas les faits.Pourquoi une telle passivité? un tel silence? ...mystère et boule de gomme. Le soir même, Marie-Hélène annonce de vive voix que Francis est son porte bonheur et que c'est bien lui qui a actionné la machine. Pour elle, il etait évident que l'argent revenait à elle puisque c'était le sien qui était inséré dans la fente de la machine à sous mais elle comptait en donner à Francis, son "trèfle à quatre feuilles" pour reprendre ses propres termes. Mais, quelques jours plus tard, voilà que Francis se rebelle et poursuit Marie-Hélène en justice pour réclamer son dû. Selon lui, l'argent devrait lui être remis car il a actionné le bouton permettant de gagner le jackpot progressif. Une question: si Marie-Hélène avait elle-même appuyé dessus, quel aurait été le résultat? le méme? différent?

remise de chèque

Ce n'est pas tout. Alors que Francis s'acharne pour recevoir sa part du gâteau, voilà que les mauvaises langues se délient et s'acharnent sur Marie-Hélène la trainant dans la boue: c'est une radine qui n'a même pas donné de pourboire aux croupiers. La pauvre joueuse n'avait pas assez d'argent sur elle pour gâter à sa manière le personnel du casino et comptait le faire plus tard. Le regard porté sur elle n'est pas le même par son entourage, ses voisins et la voila qui déprime à cause de ses 2,17 millions d'euros. Son fabuleux gain a complètement changé sa vie à tel point que la malheureuse se demande si elle ne ferait pas mieux de rendre son argent au casino de Palavas-les-Flots. La seule chose que cette femme demande est de retrouver sa vie d'avant le 6 mars 2009. Rien de plus.

Mais pourquoi un tel matraquage médiatique contre cette pauvre femme qui n'a fait que gagner par chance le mois de son anniversaire? La jalousie a entraîné une rupture entre ces deux camarades de jeu qui se parlent par avocats interposés. Triste affaire quand on sait que si Marie-Hélène n'avait pas demandé à Francis d'actionner le bouton, elle serait en train de profiter du pactole gagné au casino en gardant contact avec un ami.

Plusieurs cas de figures dans cette histoire (comme dirait Chirac) "abracadabrantesque" qui peut se terminer des manières suivantes:
  • Cas 1: la justice pense qu'étant donné que l'argent inséré dans la machine appartient à Marie-Hélène, le gain se doit d'être à elle uniquement
  • Cas 2: La justice pense que Francis a permis de gagner le gros lot et étant donne que l'argent misé provient du portefeuille de Marie-Hélène, c'est 50%-50%
  • Cas 3: La justice pense que Francis a permis de gagner le gros lot et donc que l'intégralité du gain lui revient (probabilite proche de 0)

Dans ces 3 cas de figure, ces deux protagonistes ne se parleront plus et il existe une seule morale: rien de pire que les histoires d'argent.L'issu de cette pauvre histoire sera rendu prochainement et en attendant, une femme qui mérite tout le bonheur et qui devrait profiter de son pactole entraîne plus de soucis que de gaieté. Cette hiistoire prouve que l'argent seulement ne fait pas le bonheur.

Dommadey

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